Location d'un fonds de commerce existant (simplifié)
Énoncé du cas
L'exemple précédent n'est pas vraiment adapté aux trois parties prenantes du projet de reprise. L'acheteur court un risque car il n'a aucune expérience dans la gestion d'une entreprise et en plus de perdre son emploi en tant que salarié, il risque de perdre toutes ses économies et même de se retrouver endetté.
Le banquier hésitera à faire confiance à un ancien employé qui risque d'avoir beaucoup d'illusions car il n'a jamais eu d'expérience de gestion. La seule garantie dont il dispose est l'entreprise, dont la valeur risque de disparaître en cas de mauvaise gestion. Il sera donc enclin à réduire au maximum sa participation.
Le cédant peut être préoccupé par l'avenir de l'entreprise qu'il a créée, ainsi que par le sort de ses salariés, même s'il n'est plus actionnaire de l'entreprise.
Il existe une solution très simple pour rassurer chaque partie, il s'agit de la location-gérance de la société pour le temps nécessaire à l'acquéreur de prouver ses compétences. Dans le cas où l'acheteur potentiel a de mauvais résultats dans les premières années, il abandonnera son projet. Il peut être prévu dans le contrat de location qu'en dessous d'un certain niveau de bénéfice, la location s'arrête et que l'ancien patron reprenne la gestion.
Le repreneur potentiel aura perdu sa position de salarié, mais au moins il aura conservé son épargne. Le vendeur sera rassuré en cas de vente sur l'avenir de l'entreprise. Le banquier aura remarqué que le nouveau manager a autant voir plus de succès que l'ancien patron et que ses résultats lui permettront de rembourser les prêts accordés. Il sera probablement disposé à augmenter le prêt si nécessaire.
Présentation du modèle de location.
Par rapport au cas précédent, deux paramètres s'ajoutent : la date d'achat ou de prêt auprès de la banque et le prix de la location-gérance.
La différence par rapport au cas précédent est que l'achat est effectué après 3 ans et que la banque prête 40% du prix d'achat. Nous pouvons voir que la trésorerie disponible est très confortable en scénario moyen mais limite en scénario minimum. Nous aurions pu emprunter plus tôt, mais dans ce cas, le minimum de liquidités disponibles prévu diminue.
Il faut également noter que l'acheteur, dès lors qu'il est en gestion locative, peut revoir ses prévisions, et fixer la date d'achat et le montant emprunté en fonction de ses résultats et des négociations avec le banquier. Cela laisse une bonne marge de manœuvre à l'acheteur.
Avec le scénario de ventes moyennes vous pourrez voir que dans ce cas, il peut déjà acheter au bout d'un an, ce qui lui évite de payer la location et permet une contribution bancaire de 40%, compte tenu des résultats obtenus.
Le prix de location a été obtenu en prenant le prix de vente et en le multipliant par 6%. Le vendeur estime qu'il a besoin d'un deal équivalent à l'investissement de son capital investi à 6% net d'inflation, le prix de vente étant négocié à l'avance et indexé sur l'inflation. Et c'est sans compter les autres avantages déjà identifiés.
Il est important de comparer le résultat minimum, qui est le pire résultat auquel l'acheteur peut faire face, et le résultat moyen, qui est la moyenne des résultats qu'il peut s'attendre à obtenir. Il est donc nécessaire de prendre en considération ces deux résultats lors de l'étude des différents choix. Comme toujours recommencez à lire l’option autant de fois que nécessaire jusqu'à ce qu'elle ne vous apporte plus rien et que vous soyez parfaitement à l'aise avec celle-ci.
Ci-dessous le diagramme explicatif du modèle, la liste des paramètres, les prévisions de ventes et le cash disponible, minimums, moyens et maximums en graphique et en table.


Ventes minimums, moyennes et maximums

ventes minimums ventes moyennes ventes maximums

cash disponible minimum, moyen et maximum
.png)

On voit que cette option est beaucoup plus sûre et laisse plus de souplesse. Comme toujours vous pourrez modifier les paramètres en cliquant sur le bouton à droite pour accéder aux pages de calcul avec les logiciels insight maker ou Excel.
Traduction des paramètres et variables en anglais dans Insight Maker et Excel
"annual salary"
"starting cash available"
"annual income"
"cash available"
"personnal annual expenses"
"expenses"
"year of increase of revenue"
"profit per product"
"profit"
"percentage of the maximum sales"
"Sales"
"Sales unit"
"Maximum sales profile"
"over the horizon"
"option stay employed"
"purchase price of the business"
"percentage borrowed from the bank"
"Bank loan"
"loan duration"
"annuity"
"0 euro per year"
"date of business purchase"
"business purchase self-paid"
"Business buying money flow"
"one year"
"total business cost"
"rent"
salaire annuel
cash disponible de départ
revenu annuel
trésorerie disponible
dépenses personnelles annuelles
dépenses
année d'augmentation du revenu
profit par produit
profit
pourcentage de ventes maximums
ventes
unité de ventes
profil de ventes maximum sur l'horizon
option rester employé
prix d'achat de l'entreprise
pourcentage emprunté à la banque
prêt de la banque
duré du prêt
annuité
0 euro par an
date d'achat de l'entreprise
achat de l'entreprise auto-financé
flux concernant l'achat de l'entreprise
un an
coûts totaux de l'entreprise
loyer