Option racheter une entreprise existante.
À ce stade, vous améliorerez votre capacité à utiliser le logiciel insight maker.
La structure du modèle.
En ce qui concerne les calculs eux-mêmes, nous pourrions introduire d'éventuels coûts structurels qui pourraient être modifiés au fil du temps en fonction du niveau des ventes. On pourrait aussi modifier la marge par produit, qui dépend des conditions d'achat auprès du fournisseur mais aussi des prévisions concernant l'évolution des prix de vente. Nous ne le ferons pas
Le modèle sera construit à partir du modèle précédent, en faisant toujours attention aux noms donnés aux variables, qui ne doivent pas être trop longs tout en exprimant leur signification dans le monde réel.
Ne pas modéliser la structure des coûts fixes et prévoir l'évolution des marges peut sembler arbitraire. Mais comme l'utilité n'a pas été démontrée, il vaut mieux s'abstenir dans un premier temps, quitte à le faire plus tard si les conditions l'exigent. En revanche, il peut arriver qu'il soit nécessaire de mieux modéliser les éléments supplémentaires dans un premier temps, quitte à les éliminer après avoir vérifié leur faible utilité.
Mais dans l'incertitude sur l'utilité, il est préférable d'opter pour la solution la plus simple. Cette pratique est fondamentale dans la présentation de la méthode de travail décrite dans ce site et permet d'éviter que la taille du modèle ne dépasse la capacité d'utilisation de celui-ci. Mais il est évident que si l'entreprise vendait des services, il aurait été difficile d'imaginer l'externalisation de l'activité de service et il aurait peut-être été nécessaire de modéliser des coûts de structure variables.
The key to successful modelling is to keep one's understanding of the model and what it says about the problem ahead of its size. (R. G. Coyle).
Il est donc très important de ne pas se précipiter et de bien réfléchir à l'utilité de ce que l'on fait et de se dire que l'on peut toujours le faire plus tard, si nécessaire. Il vaut mieux mettre dans un modèle ce que l'on considère comme essentiel aujourd'hui, quitte à changer notre perception des choses plus tard. L'objectif est de faire des choix et non de prédire l'avenir. Il faut sans cesse s'en souvenir, sinon on risque de dériver vers un perfectionnisme chronophage et inutile.
Description du modèle
En fait, il suffit d'ajouter au modèle précédent, la nécessité d'investir dans l'achat d'une entreprise, et la possibilité d'emprunter une partie à la banque. Pour le reste, les ventes attendues, éventuellement les bénéfices par produit vendu, seront modifiés pour inclure le prix payé au fournisseur, l'attribution des coûts fixes aux ventes et le prix de vente aux clients.
Il convient également de noter que, jusqu'à présent, il n'a pas été tenu compte d'une éventuelle inflation qui modifie les résultats s’ils sont exprimés en monnaie courante. Cependant, les calculs sont effectués en monnaie constante avec le pouvoir d'achat de l'argent à la date du début de la simulation.
Cela a l'avantage d'être plus facile à comprendre et à calculer. En ce qui concerne l'emprunt, on considère que dans les calculs en monnaie constante, les intérêts peuvent tout simplement être ignorés.
En effet, l'emprunteur récupère les intérêts sur le prêt en remboursant de l'argent dévalué. La différence entre le taux d'inflation et le taux d'intérêt n'est pas suffisante pour en tenir compte. De plus, il est possible de déduire les intérêts de l'impôt car le bénéfice généré par l'inflation est net d'impôt.
En fonction du taux d'imposition des sociétés et du taux d'inflation, cela signifie un coût réel de l'emprunt très faible, voire négatif. Nous choisissons donc d'ignorer complètement les coûts financiers en raisonnant en monnaie constante.
Nous allons étudier deux cas comme dans le modèle précédent : l'un de résultats attendus minimaux et l'autre de résultats attendus moyens. Il est conseillé d'utiliser le modèle de la manière la plus variée possible, en faisant varier les constantes autant que possible.
Deux hypothèses de résultats minimaux et moyens.
Pour lancer le calcul, cliquez sur le bouton en bas de page : calcul avec le profil à partir de zéro.
Simulez-le avec le seul scénario scénario minimum du démarrage à partir de zéro "minimum scenario starting from scratch" et comparez la trésorerie disponible avec la trésorerie disponible à partir du scénario minimum de l'hypothèse précédente de lancement à partir de zéro. Les deux trésoreries doivent être égales quel que soit le niveau de ventes : minimum ou moyen.
Pour comparer les deux versions, vous pouvez avoir deux onglets en haut de l'écran, chacun représentant une version, afin de pouvoir passer facilement d'une version à l'autre. Vous pouvez avoir autant d'hypothèses différentes en parallèle, chaque hypothèse étant représentée par un onglet en haut de l'écran.
Maintenant que vous avez vérifié que les deux modèles sont compatibles, cliquez sur le bouton en bas de la page nommé calcul du rachat d'une entreprise existante et choisissez le scénario résultats minimums avec un rachat d'entreprise "minimum results buying a business". Cliquez sur "SIMULATE".
Vous verrez apparaître l'écran des résultats et vous pourrez choisir dans la barre d'onglets les différents résultats qui peuvent être affichés : le graphique ou le tableau des liquidités disponibles, des ventes etc...
Les valeurs de certains paramètres ont été modifiées : le profil prend désormais en compte que les ventes ne partent pas de 0, le bénéfice par produit est désormais égal à 19, la marge moyenne étant considérée comme plus élevée, le niveau des ventes étant également plus élevé. Le pourcentage des ventes est désormais égal à 0,4 et il y a trois nouveaux paramètres : le prix du fonds de commerce, le pourcentage emprunté à la banque et la durée du prêt.
Le tableau ou graphique des liquidités disponibles montre que dans les deux premières années, il y a un déficit de trésorerie, malgré le prêt de la banque. À partir de la quatrième année, la courbe descend à nouveau car une augmentation des dépenses du montant du salaire est prise en compte. Pour réussir à rééquilibrer la trésorerie, il faut soit augmenter la trésorerie initiale, soit que la banque prête davantage. Comme la trésorerie initiale ne peut pas être augmentée, il ne reste plus que la banque. Mais la Banque ne veut pas augmenter son prêt.
Choisissez le scénario résultats moyens avec un rachat d'entreprise "average results buying a business" dans le modèle. Le seul paramètre qui a changé est le pourcentage des ventes, qui est passé à 0,7 qui est la moyenne des ventes minimales et maximales attendues : 0,4 et 1. Vous pouvez voir que la trésorerie disponible est négative la première année car la trésorerie disponible au début n'est pas suffisante pour acheter l'entreprise quelle que soit le niveau des ventes attendues. Si vous faites un clic gauche sur chaque variable ou constante du modèle, vous verrez les caractéristiques de la variable et son équation apparaître sur la droite. Il est conseillé, afin de vous familiariser avec les calculs, de vérifier qu’ils ont du sens et correspondent bien à la formulation des équations.
Pour apporter des modifications aux paramètres, saisissez leur valeur dans les fenêtres de paramètres sur le côté droit de l'écran ou faites glisser les curseurs. Appuyez à nouveau sur "SIMILATE" et vous verrez une fenêtre de résultats pour ces nouvelles valeurs de paramètres. Comme toujours, recommencez à étudier ce cas depuis le début, jusqu'à ce qu'il ne vous apprenne plus rien et que vous vous sentiez à l'aise avec.
Les résultats dans Excel doivent être les mêmes que ceux des modèles actuels.
Traduction des paramètres et variables en Anglais dans Insight Maker et Excel
"annual salary"
"starting cash available"
"annual income"
"cash available"
"personnal annual expenses"
"expenses"
"year of increase of revenue"
"profit per product"
"profit"
"percentage of the maximum sales"
"Sales"
"Sales unit"
"Maximum sales profile"
"over the horizon"
"option stay employed"
"purchase price of the business"
"percentage borrowed from the bank"
"Bank loan"
"loan duration"
"annuity"
salaire annuel
cash disponible de départ
revenu annuel
trésorerie disponible
dépenses personnelles annuelles
dépenses
année d'augmentation du revenu
profit par produit
profit
pourcentage de ventes maximums
ventes
unité de ventes
profil de ventes maximum sur l'horizon
option rester employé
prix d'achat de l'entreprise
pourcentage emprunté à la banque
prêt de la banque
duré du prêt
annuité